À Gravelines, Bertrand Ringot, élu pour la première fois en 2001, se félicite que 83 % de ses 110 engagements pris en 2014 auront été réalisés en 2020.
Sur les 110 engagements pris par Bertrand Ringot en 2014, 74 (soit 68 %) ont été réalisés, et 16 autres (15 %) le seront d’ici mars 2020. Quid des 17 % restants ? La plupart, en fait, au niveau du logement notamment, ont été reportés du fait des restrictions budgétaires qui frappent plus globalement l’ensemble des collectivités. « Suite aux mesures prises ces dernières années par plusieurs gouvernements, nous avons dû faire des efforts de gestion », résume Bertrand Ringot.
Dans ce contexte difficile, le maire de Gravelines se dit « très fier » d’avoir tenu ses grands engagements. En termes de fiscalité, d’abord, avec des taux d’imposition qui n’ont pas augmenté. Au niveau de l’endettement, ensuite (20 millions en 2019 contre 45 millions en 2001), où l’échéance potentielle pour solder la dette est estimée à cinq ans.
Bertrand Ringot ajoute : « Pour arriver à ces résultats, nous avons mené plusieurs chantiers, comme stabiliser notre masse salariale et diminuer les subventions de grosses structures comme le BCM, Atouts Ville ou l’AGIVA (la société qui gère la radio Delta FM). » Parallèlement, ces restrictions n’ont pas, selon l’élu, empêché de maintenir « un bon niveau de service public » et un volume d’investissements important (5,8 millions d’euros par an).
« Entretenir le patrimoine, ça coûte très cher »
Sur le plan du patrimoine, outre la création d’un jardin de lecture (700 000 €), l’aménagement du chemin de ronde sera achevé d’ici le printemps (près de 4 millions d’euros). « Entretenir le patrimoine, ça coûte très cher. Mais durant ce mandat, nous avons réalisé un gros travail pour assurer son maintien, soit 500 000 € dépensés chaque année. »
En termes d’actions économiques, l’un des principaux engagements tenus a été l’ouverture d’une Maison du commerce et de l’artisanat, qui regroupe l’UNICOM (l’union des commerçants), Gravelines entreprendre et les permanences des chambres des métiers et de commerce et d’industrie. « Nous avons également soutenu Aquanord(ferme aquacole) et Hyet Sweet (ex-Ajinomoto, sauvée de la liquidation judiciaire), favorisé l’implantation de Trihom (centre de formation aux métiers du nucléaire) et l’extension de la zone du Guindal. »
De son côté, Sportica a bénéficié d’une enveloppe annuelle de 500 000 € : rénovation de la salle de musculation, du bowling, du cinéma (passage au numérique), de la piscine et de la salle de basket (réfection du parquet). « Et sur le plan de la sécurité, complète Bertrand Ringot, nous avons créé une police municipale à Petit-Fort-Philippe et installé 91 caméras de protection en ville. »