À Dunkerque, grâce à Epiflex , l’économie circulaire concernera aussi l’eau industrielle

L’économie circulaire appliquée aux déchets ou à l’énergie est une réalité depuis des années à Dunkerque. Grâce à la démarche «Epiflex», à laquelle adhère le Syndicat de l’eau du Dunkerquois, elle pourra bientôt s’étendre à l’eau industrielle dont le territoire consomme 22 millions de mètres cubes chaque année.

Préserver la ressource en eau. De plus en plus d’industriels y sont sensibles. A Dunkerque, grâce au projet Epiflex financé par l’ADEME, et porté par EDF R&D et les Mines ParisTech avec l’implication des partenaires du territoire (le Port de Dunkerque, la CUD, Polénergie, Ecopal, AGUR…), ils pourraient prochainement être encore plus impliqués dans cette démarche.

L’objectif d’Epiflex est d’aller plus loin encore dans l’économie circulaire qui fonctionne déjà avec succès à Dunkerque depuis de très nombreuses années.

Comment ? En identifiant de manière beaucoup plus fine les flux de matières qui circulent sur le territoire entre industriels (déchets, CO2 ou hydrogène par exemple…), mais aussi les flux de chaleur fatale industrielle. Avec un enjeu : parvenir à récupérer cette chaleur perdue pour répondre aux besoins de certains process industriels, voire alimenter un réseau de chaleur spécifique destiné aux bâtiments publics ou privés.

Le Syndicat de l’eau du Dunkerquois, qui gère le deuxième plus important réseau d’eau industriel de France avec 22 millions de mètres cubes consommés par an, a souhaité s’intégrer à ce projet afin que l’eau industrielle entre, elle aussi, dans la boucle de l’économie circulaire.

«L’objectif du projet Epiflex est qu’une partie de la chaleur fatale récupérée chez nos industriels puisse servir à la fabrication de l’eau osmosée dont ils ont besoin pour leur process. Ce à quoi nous répondons : et si plutôt que d’utiliser de l’eau industrielle pour réaliser cette opération, nous utilisions l’eau rejetée par un industriel voisin ? explique Bertrand Ringot, président du Syndicat de l’eau du Dunkerquois. Ainsi, nous serions dans un schéma d’économie circulaire complet, dont jusqu’à présent l’eau ne faisait pas vraiment partie, ce que l’on peut regretter.»

Un tissu économique local gourmand en eau

Le réseau d’eau industrielle du Dunkerquois est alimenté par l’eau de surface non potable prélevée dans le canal de Bourbourg. Il est raccordé à 13 entreprises(bientôt 15 avec les nouvelles implantations des entreprises Clarebout et SNF dans la zone industrialo-portuaire). A lui seul, le sidérurgiste ArcelorMittal consomme 15 millions de mètres cubes par an, notamment pour ses opérations de refroidissement de l’acier.

«Le projet Epiflex doit nous permettre d’identifier les hypothèses de récupération de l’eau industrielle ainsi que les solutions techniques et financières à mettre en place pour y parvenir. Pour cela, nous disposons d’un outil précieux,  la Toile de l’eau©, réalisée par l’Agence d’urbanisme de Flandre-Dunkerque qui recense déjà les flux d’eau industrielle sur le territoire», précise Bertrand Ringot. Les retours de l’étude Epiflex pour la partie eau industrielle sont attendus dans les prochains mois.

Un article LA Gazette Nord-Pas-de-Calais par Pascaline Duban

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Covid-19 à Dunkerque : pour freiner la flambée épidémique, Jean Castex veut « des mesures supplémentaires »

Dans la ville du Nord, où le variant dit anglais du Covid-19 circule et le taux d’incidence atteint 901 cas pour 100 000 habitants, le maire a fait savoir qu’il ne s’opposerait pas à un confinement.

Après le littoral des Alpes-Maritimes, celui du Dunkerquois ? Le premier ministre, Jean Castex, semble avoir entendu Patrice Vergriete, le maire (divers gauche) de Dunkerque, et demande « des mesures supplémentaires de freinage » de l’épidémie pour la sous-préfecture du département du Nord. Le chef du gouvernement, qui a constaté la « forte dégradation des indicateurs sanitaires ces dernières heures », souhaite que le travail de concertation locale des élus et des autorités publiques du territoire permette de définir la réponse la mieux adaptée à la situation, a déclaré Matignon mardi 23 février.

Quelques heures après ces annonces, le maire de Dunkerque a fait savoir qu’il ne s’opposerait pas à un confinement pour sa métropole : « Néanmoins, on pense qu’il faut tout tenter avant les mesures de privation de liberté », a-t-il nuancé, alors qu’il était interrogé par BFM-TV. Patrice Vergriete a, par ailleurs, dit avoir proposé au ministre de la santé, Olivier Véran, une « immense campagne de prévention » pour « zéro rassemblement, zéro regroupement » jusqu’au 15 mars. « Nous avons proposé ce dernier sursis. (…) C’est la dernière chance avant le confinement », a ajouté le maire.

Le ministre de la santé a échangé lundi soir avec M. Vergriete et ses services ont confirmé qu’il se rendrait sur place mercredi. Une source à Matignon a néanmoins précisé qu’il n’était pas certain que des mesures soient annoncées dès mercredi : « On est sur la même mécanique qui est à l’œuvre dans la région de Nice. »

Demande d’une série de mesures de prévention

Lundi, le maire de Dunkerque, où vivent 92 000 personnes, avait demandé un entretien avec le premier ministre pour « examiner en urgence » la situation dans sa ville, où l’épidémie de Covid-19 flambe. « La situation (…) a continué aujourd’hui à se dégrader, avec un taux d’incidence de 901 cas pour 100 000 habitants communiqué [lundi] soir par l’agence régionale de santé mesuré au sein de la communauté urbaine de Dunkerque (CUD) et un taux toujours plus important de cas [dus au] variant anglais », s’est alarmé le maire et président de la CUD dans un communiqué.

A la mi-février, « avec l’ensemble des maires de la CUD, devant l’accélération de l’épidémie, nous avions proposé à l’Etat une série de mesures de prévention qui nous paraissaient adaptées à la situation de notre territoire (…). Notre appel n’a pas été entendu… », regrettait-il, quelques heures après l’annonce par les autorités des Alpes-Maritimes d’un reconfinement local inédit le week-end sur le littoral. Dans la métropole de Nice, le taux d’incidence s’élève à 700 cas pour 100 000 habitants.

Le maire (PS) de Gravelines (Nord), Bertrand Ringot, a annoncé, mardi sur BFM-TV, que les maires de l’agglomération dunkerquoise se réuniraient : « Nous aurons cette discussion, à savoir quelles nouvelles mesures faut-il mettre en œuvre, faut-il en mettre ? C’est un débat que nous devons avoir. »

Le 12 février, les maires de la CUD avaient notamment demandé aux autorités de fermer les collèges et les lycées une semaine avant les vacances scolaires, des mesures qui n’avaient pas été retenues. Le taux d’incidence y atteignait alors 485 cas pour 100 000 habitants ; il a presque doublé depuis. « Contrairement à il y a dix jours, M. Vergriete ne fait pas la demande d’une série de mesures précises, il veut savoir ce que l’Etat envisage de faire », a précisé une source au sein de la mairie, précisant que l’édile n’avait « jamais » à ce stade demandé un reconfinement local.

Couvre-feu étendu à toute l’île de La Réunion

L’épidémie de Covid-19 connaît actuellement une résurgence dans certaines parties du pays qui conduit l’Etat à prendre des mesures à l’échelle des territoires. Lundi, un confinement inédit pour les deux prochains week-ends a été ordonné à Nice et dans 63 communes du littoral des Alpes-Maritimes. La préfecture de ce département a également demandé la fermeture pour quinze jours, à partir de mardi 23 février, des commerces de plus de 5 000 mètres carrés, hors pharmacies et commerces alimentaires. La jauge a été portée à 15 mètres carrés par personne pour les commerces de plus de 400 mètres carrés.

A La Réunion, le couvre-feu de 22 heures à 5 heures instauré jusqu’ici dans sept communes a été étendu à toute l’île, en raison de la hausse du taux d’incidence, proche de 100 pour 100 000 habitants selon la préfecture. « Cette mesure vise à limiter les déplacements de la population entre les communes et les moments de convivialité nocturnes, peu propices au respect des gestes barrières », a-t-elle justifié mardi dans un communiqué.

 

L’intégralité de l’article sur le site internet : Le Monde .fr

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Mesures contre le Covid-19 à Dunkerque : « Le sentiment général est de tout tenter » avant un confinement, estime le maire de Gravelines

Les maires de la communauté de communes du Dunkerquois, durement touchée par l’épidémie de coronavirus, veulent « tout tenter » et prendre de nouvelles mesures pour éviter un confinement local, explique Bertrand Ringot, maire de Gravelines, dans le Nord.

Le ministre de la Santé Olivier Véran se rendra mercredi 24 février à Dunkerque où l’épidémie de coronaviruscircule bien plus que dans le reste du pays. Pour éviter un reconfinement local, les maires de l’agglomération proposent d’augmenter les vaccinations, le port du masque obligatoire partout et zéro rassemblement. « Le sentiment général est de tout tenter avant » un confinement, a expliqué ce mardi sur franceinfo Bertrand Ringot, maire socialiste de Gravelines (Nord) et vice-président de la Communauté urbaine de Dunkerque.

Franceinfo : Quelle est la situation dans le Dunkerquois ?

Bertrand Ringot : Ce matin on s’est tous mis d’accord au niveau des maires de la communauté urbaine de Dunkerque sur la nécessité de prendre de nouvelles mesures. Nous allons proposer de rendre le port du masque obligatoire partout, sur tout le territoire de la communauté urbaine. Nous allons aussi lancer le message de zéro regroupement parce que nous avons l’impression que beaucoup de choses se font dans la sphère privée et il faut lutter contre ces rassemblements.

Vous ne souhaitez-pas reconfiner ?

On n’y est pas opposés, la concertation se poursuit avec le ministre de la Santé et le maire de Dunkerque. A ce stade, ce n’est pas la première proposition que nous avons faite. On veut laisser une chance à la population dunkerquoise au sens large de ne pas revivre une période de confinement. On n’est pas contre un confinement si c’est la volonté de l’Etat. Le sentiment général est de tout tenter avant. On veut se laisser une période d’une semaine avec une mobilisation générale de la population.

Avez-vous peur d’une flambée de l’épidémie ?

Nous sommes mobilisés depuis une quinzaine de jours. Nous avions réclamé au gouvernement la fermeture des écoles, des collèges et des lycées la semaine avant les vacances. Cette proposition n’a pas retenu l’attention des membres du gouvernement donc on s’est débrouillés avec les moyens qui étaient les nôtres. On demande un renforcement de la vaccination et des tests salivaires dans les écoles la rentrée.

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Gravelines : bientôt une base française pour les satellites du géant américain SpaceX ?

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Se former à la fonction d’élu, c’est possible grâce à l’Association des maires du Nord !

inauguration du premier séminaire municipal de l’année à Craywick. Objectif de cette session : former la nouvelle majorité élue aux dernières élections municipales.

Apprendre à prendre la parole en public, découvrir les mécanismes de la finance ainsi que le statut des élus : voilà le menu de la formation qui vient d’être dispensée à sept élus craywickois, dont Pierre Desmasdrille, élu pour la première fois maire au mois de juin.

Proposé par des formateurs choisis par l’Association des maires du Nord, ce type de session est adapté aux spécificités de chaque commune. « On s’imagine bien que l’approche des finances n’est pas la même dans une collectivité de plus de 100  000  habitants que dans un village de moins de 1 000  habitants. Ou encore, que les préoccupations liées à l’urbanisme sont différentes entre l’Avesnois et une grande métropole. Nos formations sont donc faites sur-mesure et nous proposons un suivi durant toute la durée du mandat aux élus qui le souhaitent », résume Joffrey Zbierski, président de l’Association des maires du Nord et maire de la commune de Provin.

Pas que pour les novices…

Toutefois, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les formations proposées par l’Association des maires du Nord ne sont pas destinées qu’aux novices en politique. « Dans mon cas, par exemple, j’ai été élu pour la première fois en 2001, à une époque où Internet n’occupait pas la même place et où les réseaux sociaux n’existaient pas. En clair, nous avons toujours besoin d’être formés à quelque chose », témoigne Bertrand Ringot, maire de Gravelines, fraîchement élu vice-président de l’Association des maires du Nord.

Pour bénéficier de ce type de programme, les élus des communes membres de l’association (elles sont aujourd’hui 630 sur 648 dans le Nord, ndlr) n’ont qu’une chose à faire : la contacter par mail (1). Et qu’ils se le disent : ces formations étant prises en charge dans le cadre du DIF (droit individuel à la formation), cela ne leur coûtera pas un centime.

Retrouvez l’article en intégralité sur le site de la Voix du Nord

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Une première étape vers la construction d’un Intermarché enfin validée

Nous restons mobilisés sur le dossier, car notre ville de 12 000 habitants a absolument besoin d’un magasin adapté aux attentes des familles et accessible par la piste cyclable et le réseau urbain des bus.

Le projet, qui a fait l’objet d’une étude commerciale réalisée en 2013 par Objectif Ville Consultant, définissait trois grandes orientations : redynamiser et accroître prioritairement l’attractivité des commerces du centre-ville ; conforter et pérenniser l’offre commerciale des pôles de proximité, des Huttes et de Petit-Fort-Philippe ; et contenir l’évasion commerciale vers les centres commerciaux extérieurs par le développement d’un pôle d’entrée de ville non concurrent du centre-ville.

Pour contenir l’évasion commerciale, Intermarché s’est porté acquéreur d’un terrain de 6,2 hectares inséré entre le CD 11 et le CD 601. Un terrain sur lequel sera transféré, sur une surface de 2 500 m², l’Intermarché des Huttes, et qui accueillera trois cellules commerciales, une jardinerie, une station-service, un restaurant, etc.

Le dossier est allé de refus en avis négatif, avec des problèmes de construction en bordure de route, une étude d’accès à revoir entièrement, la création d’un nouveau rond-point, des aménagements à préciser, etc.

Permis de construire

Un avis défavorable a été rendu par la Direction départementale des Territoires de la Mer le 20 novembre 2020. Il notait des points positifs comme la préservation d’une zone humide, la création d’espaces verts et la plantation d’arbres, des places de stationnement perméables, la mise en place de 4 255 m² de panneaux photovoltaïque, ainsi que l’engagement d’Intermarché d’exploiter la surface de vente existante et laissée vide sous l’enseigne Netto.

Toutefois, l’avis estimait, entre autres, que le projet ne respectait pas les dispositions de la loi Littoral, ni celles de la loi ALUR (accès au logement et urbanisme rénové), en matière de stationnement, et qu’il entraînait une artificialisation des sols importante.

Et puis le 15 décembre, une avancée positive s’est produite. Ce jour-là, la Commission départementale d’action commerciale (CDAC), par six votes pour, deux contre et trois abstentions, a donné un avis favorable à la demande de permis de construire. Reste à savoir si des recours seront déposés.

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Eau : ce qu’on paye vraiment

On vante souvent la qualité de l’eau du Dunkerquois. Que pouvez-vous en dire ?
Que c’est vrai ! Les ressources viennent de la nappe de la craie de l’Audomarois. L’eau est captée par un ensemble de 13 forages, répartis sur une ligne de six kilomètres. L’eau est affranchie de tout traitement, hormis la désinfection.
Sa qualité est-elle régulièrement étudiée ?
Elle répond à des normes de qualité très strictes. Un suivi de différents éléments est mis en place. Un double contrôle est réalisé : celui de l’Agence régionale de santé (ARS) et un autocontrôle du délégataire. Des analyses sont effectuées sur des échantillons d’eau en sortie de forage et d’autres sont prélevés aléatoirement.
Que donnent les résultats ?
En 2019, 10 815 paramètres ont été analysés. Le bilan de conformité atteint les 100 %. L’eau répond à toutes les exigences. Sa qualité est comparable à celle de l’eau en bouteille. Mais seuls 40 % des consommateurs la boivent dans le Dunkerquois contre 76 % à l’échelle nationale.
Vous menez pourtant des actions…
Oui, toute l’année, avec le Bistr’eau tour, l’accompagnement d’événements, les conventions avec les communes et Unis-Cité, le changement de contenant… Il faut savoir qu’un foyer qui arrête de consommer l’eau en bouteille gagne entre 200 et 300 euros par an. C’est bon pour le pouvoir d’achat et bon pour la planète. Il n’y a que des avantages.

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Trois questions à Bertrand Ringot : « Embrasser toutes les problématiques de l’eau »

Optimiser la consommation des volumes d’eau industrielle est impératif. Les entreprises ont déjà entamé ce travail.

– En septembre, vous avez pris la présidence des wateringues « nouvelle formule », comment abordez-vous ce mandat ?
« Depuis 2016, la compétence GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) a été récupérée par les intercommunalités. La précédente institution des wateringues (créée en 1977) était départementale, elle est aujourd’hui intercommunale avec six EPCI du delta de l’Aa. Elles votent sur leur territoire une taxe, payée par les ménages et les entreprises, qui permet à l’institution de mener des travaux sur ses ouvrages. Cette contribution, nouvelle, donne à l’institution une dimension encore plus essentielle. »
– Quels sont les grands chantiers à venir ?
« On a repris les compétences de l’ancienne institution, mais on réfléchit à les étendre : pour les canaux par exemple. Car tout est lié, l’évacuation de l’eau dépend aussi du bon état de ces derniers. Nous sommes au début de la montée en charge de ce syndicat et si on prend plus de compétences, il nous faudra plus de recettes. Il faudra assumer politiquement de voter une taxe plus élevée. L’État et l’Agence de l’eau, où je siège par ailleurs, aimeraient qu’on ait vocation à embrasser l’amont et l’aval, toutes les problématiques de l’eau. Qu’il y ait une cohérence de bassin. Je souhaite aussi que toutes les compétences, que toutes les ingénieries soient regroupées en un seul endroit. »
– Quelle place occupe la question de l’eau industrielle ?
« Elle est majeure. Optimiser la consommation des volumes d’eau industrielle est impératif. Les entreprises ont déjà entamé ce travail, mais il nous faut mettre en œuvre des solutions pour avoir des ressources suffisantes afin de continuer à accueillir des industriels. L’intérêt est donc à la fois environnemental et stratégique pour conforter la place du port de Dunkerque. »

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Sur le pont face à la Covid

Gravelines La Ville aménage ses services et investit pour ses agents municipaux et ses habitants.

Elle investit son temps, son énergie, mais aussi ses finances. La ville de Gravelines a rapidement réagi quand le Premier ministre a renvoyé tout le monde chez lui, confinement oblige. En réalité, dans la cité de Vauban, la Municipalité est restée en veille pendant tout l’été. Se préparant même à vivre un deuxième confinement. Bien lui en a pris. Principal public visé : les commerçants, artisans et entrepreneurs. « Ceux qui avaient pris l’initiative de livrer à domicile ont continué et ont été rejoints par d’autres » , se réjouit Bertrand Ringot. Le maire de Gravelines se serait bien passé de cette deuxième vague. Mais force est de constater que ses services ont déjà beaucoup gagné en expérience, si bien que cette période n’effraie plus personne dans les couloirs de l’hôtel de ville. Avec cette sensation, toujours, de faire le maximum pour aider les plus touchés. « On est mieux préparés, c’est sûr. » Comme en témoignent les investissements numériques pour pallier tout reconfinement ou l’élaboration d’un plan de télétravail au sein de la mairie. « Cet exercice, on l’a déjà vécu une fois. »

Un temps d’avance nécessaire pour être prêt

Reste que Bertrand Ringot aimerait aller plus loin dans la démarche volontariste de soutenir les plus vulnérables. Encore faudrait-il que l’État le lui permette. « J’aimerais que le gouvernement nous autorise à aider les commerçants en difficulté au-delà des aides déjà attribuées. » Comme une réponse municipale à des situations spécifiques, pour une période donnée. « Nous avons demandé une dérogation. » L’idée, demain, étant de trouver une alternative aux textes de loi suivant : « Les collectivités ne peuvent en principe s’engager dans des activités qui auraient pour effet de porter atteinte à la liberté du commerce et de l’industrie et ne peuvent créer ni aider financièrement des entreprises. » À situation exceptionnelle, recours exceptionnel.
En attendant, la Ville continue de distribuer des attestations à ses administrés, à rester en contact avec les personnes les plus vulnérables et avec l’ensemble de ses commerçants, artisans et entrepreneurs, mais aussi à aménager ses services pour les Gravelinois. Comme il était bon d’avoir un coup d’avance, « on prépare, dès maintenant, la sortie du confinement » , anticipe le maire. Des dispositifs sont d’ores et déjà imaginés pour éviter de subir le moins possible les mesures imposées par la préfecture et, surtout, relancer au plus vite la mécanique économique en ville.

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Les fonds européens expliqués aux élus locaux

70% des communes disent connaître insuffisamment les programmes de financement Européens.  » Chaque EPCI devrait se doter d’un  » Monsieur » ou d’une  » Madame Europe »

La gestion des Fons européens est-elle toujours complexe ?

Oui, Prenons l’exemple du programme de coopération Interreg . Ma ville participe à un projet sur la résilience des villes côtières et la protection des fronts de mer face au changement climatique. En tant que maire, j’ai monté des dossiers au fil des différentes versions du programme, et cela n’a fait que se complexifier. Ce que j’arrivais à faire sur interreg, il y a 15 ans, je n’arrive plus à le faire aujourd’hui.

Pourquoi ?

Parce qu’on nous demande de rentrer dans des réseaux de plus en plus importants, que l’on est dans des temps trop longs entre elle moment où l’on commence à travailler, celui où l’opération se concrétise et celui où l’on touche l’argent. Comme avec les autres programmes européens, le délai d’encaissement des fonds est problématique. Il faut que les collectivités intègrent le fait que les dépenses qu’elles vont dédier à un projet finiront par être remboursées, mais avec un décalage insupportable pour les finances publiques. De plus, sur nombre de fonds européens, tous les documents techniques sont en anglais. Les structures, surtout les plus petites, n’ont pas forcément le personnel dédié qui le parle couramment pour gérer cela.

Quelle est la solution pour les petites communes ?

Elles doivent agir au niveau intercommunal. Chaque EPCI devrait parvenir à se doter d’un  » Monsieur ‘ ou d’une  » madame Europe » , avec un profil spécifique. On ne peut pas s’improviser sur ce type de poste. Il y a des structures qui ont réussi à franchir le pas mais aujourd’hui , dans les EPCI d’une taille critique, il faut qu’il y ait vraiment une volonté des exécutifs de se doter d’une véritable direction en charge de la gestion des fonds Européens. c’est essentiel pour saisir toutes les opportunités de financement, et elles sont nombreuses.

Propos recueillis par Isabelle Smets pour le Magazine des Maires et des Présidents d’intercommunalité – octobre 2020

 

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