Grande-Synthe : le chantier de l’avenue de l’Ancien-Village bouclé avec deux mois d’avance

Quatre mois, au lieu des six programmés : c’est le temps qu’il aura fallu à la société SPAC pour boucler le chantier de renouvellement de 1 500 mètres de canalisation d’eau potable, avenue de l’Ancien-Village à Grande-Synthe, pour le compte du syndicat de l’Eau du Dunkerquois.

Une dernière étape est prévue mardi 20 octobre, elle consistera à raboter la chaussée et à poser un enrobé définitif. Ce jour-là, entre 6 heures et 19 heures, le stationnement et la circulation seront interdits entre l’avenue René-Carême (au niveau du Coq) et l’intersection avec la rue Chopin.

« Nous avons eu très peu de retours négatifs de la part des habitants », se félicite Bertrand Ringot, président du syndicat. Des flyers avaient été distribués dans les boîtes aux lettres des riverains, qui étaient également invités à suivre l’avancée du chantier sur une application mobile, Hello Travaux.

« L’Eau du Dunkerquois investit trois à quatre millions d’euros par an pour entretenir les canalisations, précise encore M. Ringot. Cela nous permet de renouveler chaque année 1 % des 1 500 km du réseau, et de garder un taux de rendement élevé (93 %), ce qui signifie qu’on a très peu de pertes en cours d’acheminement de l’eau », précise encore M. Ringot.

Le chantier de l’avenue de l’Ancien-Village, estimé à un million d’euros, est l’une des opérations les plus importantes de 2020. L’ancienne canalisation, en fonte, avait une quarantaine d’années. La nouvelle est en acier.

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Gravelines: Bertrand Ringot souhaite booster la formation professionnelle et l’apprentissage

Après le bilan des maires avant les élections, «  La Voix du Nord  » consacre une nouvelle série aux projets des maires et de leur équipe pour le mandat à venir. Quels engagements  ? Quels grands chantiers  ? Quelles priorités  ? Zoom sur Gravelines, avec le maire, Bertrand Ringot.

Objectif : emploi

Gravelines, ce sont 9 000 emplois publics et privés pour 12 000 habitants. « Notre volonté est donc de poursuivre nos efforts en termes de formation professionnelle et d’apprentissage, et ce lien étroit avec les entreprises et les centres de formation », résume le maire, Bertrand Ringot. Pour le quatrième mandat qu’il vient d’entamer, l’élu évoque bien sûr l’arrivée du géant de la chimie, SNF. « Dans un premier temps, nous avons favorisé cette arrivée ; maintenant, il nous faut préparer les jeunes aux métiers qui seront proposés. »

Sur la formation, justement, le centre AFPI va installer, dans la zone Leurette, un centre de formation et d’apprentissage autour des métiers de l’industrie. Et dans la zone d’activités des Cartonneries, la communauté urbaine de Dunkerque vient d’acter l’extension de celle du Guindal, qui accueillera, à terme, un village d’artisans. « Je mettrai également en place un manager de centre-ville et hameaux pour renforcer le lien avec nos commerces et je créerai un office gravelinois du commerce et de l’artisanat », complète Bertrand Ringot.

L’économie touristique

La reconstruction de la base nautique et de plein air Jean-Binard, à Petit-Fort-Philippe, est l’une des priorités du mandat. « Nous mènerons également une réflexion autour de l’apprentissage de la voile », précise Bertrand Ringot. Et à Gravelines, qui dit tourisme dit aussi port de plaisance. Sur ce point, outre le développement urbain autour du site, la ville veut que la compétence du port passe du Département à la communauté urbaine de Dunkerque, « afin d’avancer sur les problématiques d’envasement et de développer la plaisance ». Sur le mandat, des travaux seront par ailleurs réalisés sur les perrés du chenal, à hauteur de six millions d’euros.

Autre projet devant aboutir dans les six années à venir : l’ouverture d’un hôtel trois étoiles au PAarc des Rives de l’Aa, avec soixante-dix chambres et une salle de réception.

Santé

Le problème ne concerne pas que Gravelines. Très sollicités, les médecins généralistes de l’agglomération finissent souvent par ne plus accepter de nouveaux patients. Objectif de la majorité municipale ? « Pérenniser le nombre de médecins en ville et poursuivre nos efforts pour faciliter l’installation de nouveaux praticiens », répond Bertrand Ringot. L’élu ajoute qu’il entend également favoriser l’accueil de médecins spécialistes, « en concertation avec les centres hospitaliers de Dunkerque et de Calais ».

Sports

À Gravelines, il y a le BCM, véritable vitrine de la ville, Sportica (cinq millions d’euros investis sur les dix dernières années), mais aussi le PAarc des Rives de l’Aa et de nombreux clubs sportifs. « D’abord, nous nous sommes posé la question de savoir s’il était opportun de conserver deux piscines à Gravelines. Une piste serait d’agrandir celle de Sportica de deux lignes d’eau », résume Bertrand Ringot.

L’objectif de l’élu étant par ailleurs de conforter les pôles « aquatique » et « basket » de Sportica, il envisage d’y créer un pôle de basket régional. « Nous avons de vieilles salles de sport, comme la salle Merlen (qui accueille les baskets féminin et handisport, ndlr) à Petit-Fort-Philippe. L’objectif serait de tout regrouper à Sportica afin de créer ce pôle et nous sommes en train de chiffrer le projet. »

5 Logement

Lorsqu’il a été élu pour la première fois en 2001, Bertrand Ringot s’était engagé à créer 1 000 logements. « L’objectif est d’atteindre ce chiffre durant ce mandat. » Parmi les projets en cours : entre autres, la réalisation de 54 logements rue Pierre-Brossolette et boulevard de l’Europe, à Petit-Fort-Philippe ; le lancement de la phase 2 du projet immobilier dans le quartier de la gare (160 logements en accession et en location) ; et le début de la première phase de logements en accession, au port Vauban.

Le programme complet de Bertrand Ringot totalise cent deux engagements.

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Sportica et le PAarc retenus comme centres de préparation aux JO de Paris 2024

C’est officiel, Sportica et le PAarc des Rives de l’Aa font partie des 619 sites retenus pour accueillir les centres de préparation aux Jeux olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Sur sa page Facebook, le maire, Bertrand Ringot, réagit : « Je suis très heureux de cette reconnaissance nationale des sites d’excellence gravelinois. Elle nous permet d’accueillir des équipes étrangères en préparation grâce à une large médiatisation et de se positionner sur des événements de plusieurs disciplines sportives olympiques, avec des retombées économiques pour les Rives de l’Aa et de la Colme et le Dunkerquois. »

Au niveau du service des sports de la ville de Gravelines, le dossier de labellisation des deux équipements a été géré par Sylvie Picquendar, chargée de mission sur les JO de Paris 2024. Et en termes de critères, qui dit labellisation, dit qualités techniques des infrastructures sportives et présence de certaines autres structures, comme l’hébergement.

Retombées

Comme le rappelle Frédéric Loorius, directeur du PAarc, la ville a déjà connu l’expérience de la base arrière des JO de 2012, à Londres. Plusieurs nations étaient alors présentes sur le plan d’eau du PAarc, comme la Nouvelle-Zélande, le Danemark et la Russie, pour des durées plus ou moins longues, déterminées en fonction du calendrier international.

« La seule équipe nationale de Nouvelle-Zélande, venue deux mois au PAarc (soit une soixantaine d’athlètes, ndlr) a généré des retombées de l’ordre de 150 000 €. Par exemple, elle a séjourné à l’hôtel du Beffroi, à Gravelines, a loué des vélos pour se rendre de l’hôtel au PAarc, etc. » Et, bien sûr, consommé dans d’autres commerces de la ville et des environs.

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Le Syndicat de l’eau a fait traduire son site en langage «Facile à Lire et à Comprendre»

Dans le cadre d’un partenariat mené avec l’ESAT (1) de Téteghem, établissement de l’association des Papillons blancs, le Syndicat de l’Eau du Dunkerquois est la première collectivité de France à avoir fait traduire son site Internet en langage FALC. Traduction : Facile à Lire et à Comprendre.

Un site traduit en langage FALC ? Après Nautilus, la « petite balle » capable d’aller inspecter l’intérieur des canalisations d’eau potable, voilà une autre première nationale pour le Dunkerquois. Objectif : lutter contre l’« illectronisme » (contraction d’illettrisme et d’électronique, ndlr), autrement dit la difficulté, voire l’incapacité, que peut rencontrer une personne à utiliser les outils numériques et informatiques en raison de son handicap mental, de son âge (personnes âgées), de la non-maîtrise de la langue, etc.

Apparue en 2009 en Europe, la méthode FALC, qui favorise l’inclusion, permet de rendre accessibles toutes les informations d’un site, via une version simplifiée de son contenu. Exactement comme vient de le faire l’ESAT de Téteghem, qui a créé le premier atelier français d’adaptation de documents en FALC, à la demande du Syndicat de l’Eau du Dunkerquois. « L’ eau, en effet, est proche de nous, mais en même temps très éloignée. Par exemple, tout le monde ne sait pas comment elle arrive jusqu’à notre robinet, comment elle est traitée, etc. », résume Émilie Beele, monitrice de l’atelier FALC à l’ESAT de Téteghem, qui a mené ce projet pilote pour les Papillons blancs.

La méthode de travail

À Téteghem, cet atelier est composé de travailleurs handicapés expérimentés dans la simplification de documents, dans des domaines aussi divers que la santé, le travail, le logement, la culture, les loisirs, etc. Leur méthode de travail ? Elle repose sur cinquante règles d’écriture et de mise en page : police d’écriture, tailles des caractères, codes « couleur » pour repérer les informations principales et les mots les plus importants (la nappe phréatique, par exemple), etc. « Ensuite, reprend Émilie Beele, nous avons tout réécrit, travaillé sur des illustrations (photos et pictogrammes) et un groupe de relecture a vérifié l’accessibilité des informations. » L’ultime étape avant la validation finale du contenu et l’obtention du label « FALC », qui apparaît désormais sur le site de l’Eau du Dunkerquois.

Une première qui fera des émules ?

Comme le rappelle Fabrice Mazouni, directeur du syndicat présidé par Bertrand Ringot, la démarche « FALC » fait écho à une directive européenne de 2016, qui oblige les services publics à rendre leurs sites Internet accessibles à tous. L’Eau du Dunkerquois vient de montrer la voie. Fera-t-il des émules dans l’agglomération ?

Si d’autres pays, notamment d’Europe du Nord, sont très en avance, la France en général, et le Dunkerquois en particulier, ne sont, à l’inverse, pas très en avance. Une exception, toutefois : désireuse d’obtenir le label « Destination pour tous », qui permet de valoriser un territoire proposant une offre touristique accessible à tous, la communauté urbaine de Dunkerque vient de solliciter l’ESAT de Téteghem pour rédiger une version « FALC » du dossier. « Avec toutes les collectivités que l’on y trouve, ses services publics, et même, ses entreprises, il y a de la matière pour très longtemps dans le Dunkerquois », résume Bertrand Ringot, président du Syndicat de l’Eau du Dunkerquois. Le message est passé.

 

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Brutal clap de fin pour les cirques avec animaux et les delphinariums !

La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a annoncé ce matin la fin programmée de l’utilisation des animaux « issus d’espèces sauvages » dans les cirques itinérants, ainsi que la fermeture progressive des delphinariums. Une annonce attendue, mais qui va être fatalement extrêmement difficile à digérer pour le monde circassien, à qui la ministre a promis «accompagnement et aides ».
Depuis plusieurs années, la question du bien-être animal prend de plus en plus d’ampleur dans le débat public, qu’il s’agisse de la gestion des élevages, des abattoirs, des parcs zoologiques ou des cirques.  Dans ce débat, les maires sont souvent pris entre le marteau et l’enclume, entre, d’une part, la volonté de soutenir l’activité des cirques et, d’autre part, les revendications – parfois accompagnées d’actions violentes – des militants de la cause animale.
Face à cette situation, certains maires ont décidé de prendre des arrêtés pour interdire l’installation de cirques avec animaux sur le territoire de leur commune – Barbara Pompili a estimé, ce matin, que de tels arrêtés ont été pris dans environ 400 communes. Ces décisions ont fait débat, puisque, comme l’avait rappelé François Baroin, président de l’AMF, en 2017, il ne peut appartenir aux élus de décider de la légalité ou non de la présence des animaux dans les cirques, autorisée et strictement encadrée par la réglementation, considérant que le traitement de cette question ne peut s’établir qu’au niveau législatif. Un point de vue confirmé par une circulaire gouvernementale, toujours en 2017, rappelant que de tels arrêtés devaient être rejetés par les préfets au titre du contrôle de légalité.

Plus récemment, dans le cadre des travaux sur le bien-être animal engagés en 2019 par les services de l’Etat, le bureau de l’AMF a tenu à souligner les incidences potentiellement catastrophiques de l’interdiction de l’utilisation des animaux sur le secteur circassien, avec des reconversions difficiles et des impacts sur les politiques d’animation des communes concernées. Il a considéré qu’une telle décision ne saurait être prise sans un calendrier progressif et sans un accompagnement effectif des professionnels.

« La fin d’une période »
C’est ce vers quoi l’on se dirige, a annoncé Barbara Pompili ce matin. Et même si cette décision, a-t-elle précisé, a été prise après une large concertation avec les circassiens, il ne fait pas de doute que la pilule sera difficile à avaler pour ceux-ci. « Nous allons vers la fin de l’utilisation des animaux issus d’espèces sauvages dans les cirques », a en effet annoncé la ministre dans une conférence de presse, à 9 h ce matin. « Il n’est pas raisonnable de transporter des animaux de communes en communes. C’est la fin d’une période. » La décision est donc prise mais, a affirmé la ministre, elle sera appliquée de façon progressive, sur plusieurs années. Se refusant de donner des dates (« j’ai une fourchette en tête, les circassiens vous la donneront », a-t-elle répondu aux journalistes sur ce sujet), la ministre a évoqué une interdiction qui se fera « par étapes », en commençant « par les animaux les plus inadaptés au transport », citant les hippopotames et les éléphants, puis dans un deuxième temps les fauves.
Cette interdiction va s’accompagner d’une « aide à la reconversion ». D’une part, pour les personnels des cirques directement impliqués (dompteurs, soigneurs…), qui devront être aidés pour retrouver un emploi ; d’autre part, pour les cirques eux-mêmes, qui devront se réorienter vers « les arts du cirque » sans animaux. Barbara Pompili a évoqué une enveloppe de « 8 millions d’euros » pour financer ces aides. Selon les chiffres de la ministre, il existe environ 80 cirques itinérants avec animaux en France, comptant en tout environ 230 animaux.

Interdiction des delphinariums
Les cirques ne sont pas les seuls concernés par les décisions gouvernementales. La ministre a également annoncé la fermeture des delphinariums et l’interdiction de l’utilisation, à des fins de spectacle, des orques et des dauphins. Quatre structures proposent, en France, de tels spectacles. Dès à présent, l’introduction de nouveaux animaux et la reproduction en captivité vont être interdits. Sous « deux ans » l’utilisation des orques sera proscrite ; sous « sept ans », celle des dauphins. Le gouvernement travaille, par ailleurs, à la création d’un « sanctuaire » pour accueillir les animaux issus de ces structures. Des mesures seront prises pour « accompagner » les salariés. À titre d’exemple, une structure comme le parc Marineland, à Antibes, représente quelque 400 emplois.

« Aider plutôt que stigmatiser »
Barbara Pompili n’a pas nié que ces annonces étaient « forcément difficiles » pour les professionnels, mais s’est engagée à ce que le gouvernement « ne laisse personne au bord du chemin » et « accompagne chacun ». Elle a lancé un appel aux communes pour « aider » dans cette période de transition. « Nos décisions ne sont en rien une remise en cause de l’existence des cirques », a précisé la ministre, « au contraire ». « Il y a une montée de l’envie de cirque, il faut maintenant aider les cirques à se réinventer. » Elle en appelle donc aux maires, y compris ceux qui ont par le passé pris des arrêtés interdisant les cirques avec animaux sur le territoire de leur commune : « Je demande aux collectivités de nous aider et d’aider (les circassiens). Notre responsabilité, c’est de les aider plutôt que de les stigmatiser. »

Des élus surpris
Interrogés par Maire info ce matin, dans la foulée des annonces de la ministres, plusieurs élus bons connaisseurs du sujet se disent pour le moins « surpris ». D’abord et avant tout par le calendrier : les élus se sentent mis devant le fait accompli. « Je suis très étonné que cette décision n’ait pas été discutée en Commission nationale des professions foraines et circassiennes », estime Bertrand Ringot, maire de Gravelines et co-président du groupe de travail Fêtes foraines à l’AMF. « Bien sûr, une telle décision est évoquée depuis longtemps, mais l’annoncer comme cela… surtout en ce moment. C’est surprenant. » Un avis que partage Arnaud Tanquerel, premier adjoint au maire de Bayeux, également très impliqué sur ces sujets. « Était-ce le meilleur moment ? N’y a-t-il pas en ce moment d’autres sujets plus urgents ? Dans une période extrêmement difficile pour les professions du spectacle, cela donne un peu l’impression que le gouvernement tire sur une ambulance. » Des propos très similaires à ceux de Bertrand Ringot, qui craint que l’on « enlève une bouée à des gens qui sont en train de se noyer ».
Car Arnaud Tanquerel, s’il ne nie pas qu’il s’agisse d’un « sujet de crispation », rappelle qu’il faut « apporter beaucoup d’humain sur ces sujets » : « Ce sont des familles entières qui vont être impactées, l’histoire d’une vie qui va être remise en cause. » L’élu estime que le « flou total » entretenu par la ministre sur le calendrier ne va pas aider les élus à gérer la situation. Et il ne voit pas plus que Bertrand Ringot quel rôle pourraient jouer les collectivités pour « aider à la reconversion », comme l’a demandé la ministre. L’enjeu majeur, estime-t-il, « c’est qu’un travail sérieux soit enfin mené au niveau du ministère de la Culture pour mettre en place une vraie ambition pour les cirques itinérants », qui souffre d’un profond décalage de reconnaissance avec les cirques de création.
On notera, au passage, que n’étaient présents ce matin, lors de la conférence de presse de Barbara Pompili, ni le ministère de la Culture ni celui de l’Intérieur, pourtant directement impliqué dans la Commission nationale des professions foraines et circassiennes.

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Bourbourg: avec la nouvelle station d’épuration, «ce sera zéro nuisance, donc pas de bruit ni odeur»

Stoppée par le confinement, la construction de la nouvelle station d’épuration, projet qui avait suscité une vive inquiétude chez les riverains, a repris le 18 mai. Sa mise en service est programmée pour septembre 2021.

Déclarée non conforme par la Police de l’eau en 2013, la station d’épuration de Bourbourg, implantée route de Bergues, devait être reconstruite. Une enquête publique s’est donc déroulée entre novembre et décembre 2018, et malgré l’opposition de riverains inquiets, le permis de construire a été délivré.

Démarré fin février, le chantier, mené dans le prolongement de la station actuelle, a été stoppé net quinze jours plus tard en raison du confinement. Puis il a repris le 18 mai pour une durée de quinze mois. Soit une mise en service de la nouvelle installation programmée pour septembre 2021. Coût du projet : 4,6 millions d’euros, dont 2,5 millions de participation financière de l’Agence de l’eau, le solde étant à la charge de la communauté urbaine de Dunkerque.

Richard Bleuse, de la direction « Cycle de l’eau » à la CUD, explique : « Le projet a fait l’objet d’une autorisation préfectorale et d’un diagnostic archéologique. Au départ, il a suscité de vives inquiétudes chez les riverains, ce qui est bien légitime, mais il faut absolument qu’ils soient rassurés : ce sera zéro nuisance, donc pas de bruit ni d’odeur. »

Aménagements paysagers

Véritable outil au service de la population, une station d’épuration assure le recueil des eaux usées, son traitement et le rejet dans la nature d’eau « propre ». Seul hic : dimensionnée pour une population de 8 000 équivalents habitants (EH), l’actuelle station d’épuration devait faire face à un accroissement de la population de Bourbourg, à savoir 7 200 habitants, soit plus d’un millier sur les dix dernières années. « Ce nouvel outil permettra à la ville de Bourbourg d’envisager une capacité de traitement pour 10 000 habitants, ce qui lui laisse encore de la marge », souligne Bertrand Ringot, vice-président de la CUD notamment en charge de la Politique de l’eau et de l’Assainissement.

Une fois en service, la nouvelle station d’épuration de Bourbourg sera exploitée par Suez. « Des études sur la faune et la flore ont également été réalisées, reprend Richard Bleuse. À l’emplacement de l’ancienne station, qui sera démolie, nous allons recréer trois zones humides, aménager une butte et planter des saules, des charmes, des frênes, etc. » Par ailleurs, une fois le béton de l’ancien équipement extrait, l’eau va remonter, laissant apparaître un petit plan d’eau que les passants pourront voir. « Vraiment, conclut le technicien de la CUD, cela va offrir un cadre très agréable aux riverains, un véritable plus pour l’ensemble du quartier et pour l’environnement. »

Le coût du chantier est estimé à 4,6 millions d’euros, dont 2,5 millions de participation financière de l’Agence de l’eau. ( Olivier Dufourg, Voix du Nord )

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site de la Voix du Nord Dunkerque

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Gravelines : le programme estival dense mais pas facile à organiser

Comme pour toutes les stations balnéaires, la saison estivale à Gravelines sera « un peu spéciale » et a été « difficile à organiser », selon Alain Boonefaes, adjoint délégué à l’Animation et aux Événements à la ville. La faute, bien sûr, au COVID-19 et à ses contraintes sanitaires très strictes.

Cette année, c’est la mort dans l’âme que la municipalité a été contrainte d’annuler des événements-phares comme le son et lumière dans les remparts (porte aux Boules) et le grand podium de la place Calmette, à Petit-Fort-Phillipe. Ce qui ne signifie pas, bien sûr, qu’aucune animation sera programmée cet été ! « Pour préparer un programme, ce fut beaucoup de travail à réaliser en peu de temps », résume Alain Boonefaes. « Tout le monde, municipalité, commerçants, associations, etc., s’est mobilisé pour faire en sorte que la saison soit bonne malgré tout », enchaîne le maire, Bertrand Ringot.

Concerts, club plage, Zumba, braderies…

Cet été, donc, pas de gros podiums, mais des plus petits qui seront limités à 1 500 personnes et aménagés comme une fan-zone. « Ces espaces seront délimités par des barrières. Du gel sera proposé et le port du masque sera obligatoire. Si un spectateur le retire, alors il sera prié de sortir », prévient Alain Boonefaes.

À chaque marché (centre, Huttes et Petit-Fort-Philippe), des animations musicales (baptisées les « emplettes musicales ») seront proposées et trois braderies seront organisées dans le centre-ville le 26 juillet et à Petit-Fort, début septembre, celle des Huttes s’étant tenu ce week-end. Côté ducasse, ensuite, celle du centre se déroulera du 8 au 16 août.

Sur la plage, qui vient de récupérer le label international Pavillon bleu, les cent cinquante kiosques, déjà loués, seront séparés par des paravents. Et pour les enfants, outre les activités nautiques, une nouvelle animation sera proposée : un « club plage » équipé de tentes berbères. Ouvert aux 3-12 ans, il accueillera les jeunes par petits groupes de dix. « Cela vient remplacer le parc de jeux gonflables, trop difficile à gérer car il aurait fallu désinfecter les structures toutes les demi-heures ! », justifie Alain Boonefaes. Et pour permettre aux parents d’amener leurs enfants en bord de mer (souvent très retirée sur la plage de Petit-Fort !), de petites charrettes, du style far-west (notre photo ci-dessous), leur faciliteront la tâche.

Pour les plus grands, des cours de Zumba seront proposés, tandis que la bibliothèque de la plage sera accessible du samedi 11 juillet au dimanche 30 août, de 13 h à 18 h. « La fête de la Moule (organisée par les P’tits Baigneurs et les Matelotes) sera par ailleurs maintenue les samedi 22 et dimanche 23 août, au cinéma Merlen », conclut Alain Boonefaes.

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site de la Voix du Nord

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Le plan de relance du maire

Gravelines Bertrand Ringot songe à un plan de relance et de soutien pour se relever après la crise.  

Une fois la lourde organisation du télétravail mise en place au sein de la collectivité, les nouveaux services lancés pour répondre aux besoins des habitants (lire ci-contre), on aurait pu penser le maire souffler. Si les missions ont été réparties dans les différents services de la Ville, Bertrand Ringot veut aller encore plus loin. Son nouveau cheval de bataille : imaginer un plan de relance pour se relever, au plus vite, de cette crise sans précédent. « Il y a eu une première phase d’organisation qui a pris une à deux semaines. Puis, on a eu une série de débats sur l’ouverture des marchés, des jardins… » Le voilà désormais mobilisé sur un plan de relance et de soutien les commerçants, artisans et entreprises de sa commune. Concrètement ? Le repas des aînés, organisé chaque année en juin sera probablement annulé ; il est, par exemple, envisagé que la somme correspondante (50 000 euros) se transforme en bons d’achat pour les commerçants et artisans de la commune. Ce dispositif pourrait aussi concerner le colis des aînés. La Ville pourrait passer commande avant le dernier trimestre de l’année. « L’activité économique devra redémarrer au plus vite. »
Ce plan de relance, Bertrand Ringot aimerait le développer à l’échelle communautaire. Si l’élu pressent que la fin du confinement, ce n’est pas pour maintenant, il veut d’ores et déjà préparer les budgets. Celui de 2020, à Gravelines, a pourtant été voté. Mais l’impact de la crise du coronavirus laissera des traces à long terme : « Entre les recettes votées et les recettes qu’on aura, on ne sera pas sur le même budget. Est-ce que l’État a appréhendé les conséquences fiscales et budgétaires pour 2021 ? D’abord pour l’État, mais aussi pour les collectivités ? » Autant de questions qui restent en suspens. Et auxquelles il faut anticiper de premiers éléments de réponses. « On travaille, en attendant, sur ce plan de relance. »

LES FONDATIONS DU DISPOSITIF

Un plan qui n’en est qu’à ses balbutiements, mais qui a déjà tracé des lignes de réflexion qui donnent le ton : le règlement rapide des factures en instance effectué par la Ville ou le Sivom de l’Aa ; l’anticipation des commandes auprès des commerçants et artisans prévues au budget ; la campagne de promotion des commerces (déjà engagée)… « Il faut tenir bon ! » Et la Ville affiche un soutien sans faille pour limiter, au maximum, la casse au sortir de cette crise.

LA COMMUNICATION PLUS QUE JAMAIS MOBILISÉE

Si le service communication de la Ville est également contraint à télétravailler, les sept agents concernés ne chôment pas dans cette période. Les réunions quotidiennes passent par Messenger : « Ça permet d’être plus réactif que les mails » , glisse Melaine Delrue, responsable communication. Dès le matin, les tâches de chacun sont dispatchées, les graphistes soumettent leurs créations, dans l’attente d’une validation… Un cheminement semblable à celui que vit, au quotidien, l’équipe de communication, hors confinement. « On fait aussi des conférences téléphoniques, ça permet de garder un lien de vive voix avec les collègues. »

Vu le nombre de dispositifs et d’actions mis en place par la Ville, le service doit être des plus réactifs. À commencer par les réseaux sociaux, et notamment la page ville de Gravelines. Ou encore le site Internet : « On y propose désormais une foire aux questions (FAQ). » Avec toujours dans l’idée de répondre, le plus rapidement possible, aux interrogations de la population. « On la renseigne également sur tout ce qui est mis en place, mais aussi sur les mesures prises, au fil du temps, par le gouvernement. » On y trouve, entre autres, un point régulier sur les commerces, par exemple, entre livraisons et ventes à emporter.
Pour proposer du contenu hors Covid-19, la communication, en collaboration avec les autres services municipaux, crée des nouveaux rendez-vous. À l’image d’un quiz, deux fois par semaine, avec des questions relatives à la vie gravelinoise. « Ça nous permet de parler d’autre chose que de l’actualité du moment. »

280 entités que la Ville est prête à suivre 

La machine municipale est lancée dans un défi de taille : parmi ses commerçants, artisans et PME (petites et moyennes entreprises), la Ville se pose comme un référent pour les accompagner dans cette période délicate. À la tête de ce navire, Alexandre Bellart : « On a instauré tout un suivi pour identifier les problématiques rencontrées et les actions qui ont déjà été mises en place. » Avec les banques ou les experts-comptables, par exemple. L’idée qui se cache derrière ce dispositif, c’est de savoir si les charges peuvent encore être payées ou pas. « Il ne faut pas trop reporter ces charges pour ne pas se retrouver dans une situation trop compliquée dans six mois. »

Un relais vers les dispositifs d’aide existants

Pour éviter cette situation, la Ville contacte chaque personne concernée. Un relais qui va au-delà de l’accompagnement de la Municipalité, laquelle travaille également en étroite collaboration avec la Communauté urbaine de Dunkerque, la Chambre des métiers et de l’artisanat, la Chambre de commerce et d’industrie ou encore la Région. « On a une veille permanente sur tous les dispositifs proposés par l’État. » Suivie d’un aiguillage sur les aides possibles et les actions à entreprendre dès maintenant. Toujours dans l’idée d’éviter des liquidations ou d’autres mauvaises nouvelles. « Aujourd’hui, on suit près de 280 entités ; c’est colossal ! »
De l’incertitude à l’inquiétude
Un travail de fourmi qui a pour vocation de sauver plus d’une entreprise ou d’un commerce au sortir de cette crise. « Même si les gens sont contents qu’on soit là pour les accompagner, on reste sur un contexte particulier avec beaucoup de craintes. » Et notamment la vision au jour le jour de la situation de chacun. Cette incertitude continuera de créer de l’inquiétude dans la tête des commerçants, artisans et entrepreneurs tant qu’ils ne parviendront pas à se projeter sur deux à trois mois. D’où ce rôle de conseiller et de facilitateur que joue la Ville : « Nous sommes là pour entendre les doléances et aider à actionner des leviers. »

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site du journal Le Phare Dunkerquois 

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Dunkerquois: pour permettre aux entreprises de se développer, le réseau d’eau industrielle va être doublé

Bertrand Ringot, président du syndicat de l’Eau du dunkerquois, et Fabrice Mazouni, son directeur, ont inauguré le doublement de la branche Ouest du réseau d’eau industrielle.

La ressource en eau industrielle est un facteur déterminant pour l’attractivité économique du Dunkerquois. En accueillant de grands groupes industriels, la plateforme industrielle et portuaire de Dunkerque est devenue en quelques années un pôle économique majeur. Parmi les industries présentes, nombreuses sont celles dont l’eau entre dans le processus de production ou de transformation.

Pour répondre à ces importants besoins en eau et en l’absence de ressources en eau souterraines, le Syndicat de l’eau du dunkerquois, présidé par le maire de Gravelines, Bertrand Ringot, a développé au début des années 70 un procédé. Objectif : diversifier les sources d’approvisionnement en eau et garantir l’alimentation continue de ces entreprises.

L’eau est pompée dans le canal de Bourbourg puis refoulée dans le réseau d’eau industrielle après une série de filtration sur deux boucles  : la boucle Nord-Est, avec comme principal client Arcelor Mittal, et sa consommation annuelle de 14 millions de m3  ; et la boucle Ouest, avec la centrale nucléaire (700 000 m3  par an), Befesa, Sea Bulk, Aluminium Dunkerque, etc.

Un investissement de 3,2 millions d’euros

Fabrice Mazouni explique : « Nous devions sécuriser l’approvisionnement en eau des grandes entreprises et préparer l’arrivée de nouveaux gros consommateurs comme SNF ou Clarebout Potatoes. Parallèlement au développement de la zone, nous travaillons à celui de nouveaux outils au profit d’une écologie industrielle, tout en limitant le prélèvement d’eau brute. »

De son côté, Bertrand Ringot souligne l’investissement que représente ce doublement de l’alimentation en eau de la boucle Ouest, soit une enveloppe de 3,2 millions d’euros. « Aujourd’hui, d’autres projets sont à l’étude afin d’optimiser les consommations et réduire les pertes en eau. D’autres pistes sont à l’étude comme, par exemple, la récupération des eaux des stations d’épuration ou le dessalement d’eau de mer, pour lequel une étude va être engagée par le syndicat. »

Aujourd’hui, le contexte environnemental dunkerquois est favorable à la mise en œuvre d’une unité de ce type. Bertrand Ringot reprend : « Si cette technologie semblait onéreuse il y a quelques années, elle a bénéficié de nombreuses innovations optimisant son coût énergétique. Cela représenterait sans aucun doute une solution de sécurisation pérenne de la ressource en eau industrielle. »

Le réseau d’eau industrielle en chiffres 45 km de réseau : 
    • 13 clients.
    • 22 millions de m3 d’eau consommés chaque année.
    • Le doublement du réseau Ouest.
    • Montant des travaux : 3,2 M€.
    • 12 mois de travaux.
    • 3 800 m de canalisations posées dont 650 m en forage dirigé.
    • 14 ouvrages de génie civil.

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